10ème jours

Nous avons changé de lieu, quelques mètres plus au nord, dans la rue de Pantaï Cenang.
La maison paraissait sympa, elle s’avère pleine de surprises, et pas des plus agréables!

Les sanitaires et le sol n’ont pas été nettoyés depuis des lustres.
Des bestioles mortes jonchent le carrelage blanc comme autant de confettis un jour de carnaval, quant à la douche, c’est la cabane aux araignées dans laquelle Demis Roussos s’est épilé…pouah!
Le lavabo porte les stigmates du brossage de dents de nos prédécesseurs, et l’égouttoir ainsi que la vaisselle sont tapissés d’une pellicule marronnatre version « cuvette de toilette de la gare du Nord ». Inutile de vous décrire la cuvette à proprement dit…
Bon, bref! c’est Ko Lanta pour de vrai! Sans compter que la recherche de nourriture est aussi une véritable partie de chasse.
Les petites supérettes ne vendent que de la « bouffe pour américains obèses », et les restos petits budgets proposent essentiellement du riz frit ou des nouilles sautées…ouilles! mon ventre.

Ce matin, les enfants et Sandrine ont fait « baignade » et moi j’ai fait « écrevisse » sur ma serviette. Une blessure sur l’épaule (je me suis fait agresser par un arbre à Kuala Lumpur) me prive de ce plaisir tant attendu.
Nos louveteaux sont affamés par plusieurs jours de disette, (oui, enfin, c’est ce qu’ils nous font croire, on a quand même mangé des pizzas avant hier soir!) nous décidons donc de faire un vrai repas: « saucisses-purée ». Oh yea!

Sur le chemin du retour, nous avons trouvé notre oasis au milieu du désert alimentaire malais…un étal de préparations traditionnelles, variées, colorées, fraiches. C’est le paradis!
Nous avons enfin trouvé la réponse à la question, devenue notre bête noire, »qu’est-ce-qu’on mange? »…on l’aimait déjà pas beaucoup celle-là!

Pour le dessert, des smoothies bien frais font la joie des enfants. (et celle de mon transit ;/)
Demain, nous quittons la maison aux bestioles pour emménager dans ce qui sera notre logement définitif jusqu’à la fin de notre séjour en Malaisie.

A bientôt, sauf si nous finissons nous aussi en confettis, mangés par des bêtes immondes…(mais non, j’rigole, Marco 😉 )

Biz, Annabel

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Retour à la mer

Nous sommes dans notre nouvelle maison.
On y restera 2 jours et 2 nuits.
Et dans la maison pour la première fois, il y a une cuisine.
Du coup, on n’est pas obligé de manger au restaurant.

Dans la maison, il y a 3 chambres contenant chacune 2 couchages.

Tous les jours, on va à la mer…mais il y a des inconvénients à ça, par exemple: je me suis pris des coups de soleil un peu partout.

Ah! oui… si vous vous demandez comment on fait avec 6 lits, alors qu’on est 8 et bah, je vais vous l’expliquer:
La famille DESSABLES qui contient: Yaël, Côme et Annabel.Dans la chambre n°1 (Côme dort avec maman)

La famille PONS qui contient: Liloïe, Melchior et Sandrine. Dans la chambre n°2 ( Melchior dort avec Sandrine)

Et moi et Lancelot dans la chambre n°3 (la chance!)

Je vous dis à bientôt sauf si je finis complètement cuit sous l’ardeur du soleil.

Clément

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5 réflexions au sujet de « 10ème jours »

    • Merci Mounette, je pense fort à toi. Nous avons récupéré une connexion internet, car sommes de retour au cottage pour le plus grand plaisir de tous. Chaque fois que je me connecte, je regarde si tu l’es, toi aussi. Je ne sais pas trop où j’en suis par rapport à notre écart d’heure. Nous avons 7h d’avance avec la France.
      Bisous d’am.
      Annabel

  1. Hello Nabelle !
    Le bon truc pour se remonter le moral face à ce type de déconvenues, purement matériel en sommes, consiste à entretenir une réelle conversation (voir débat philosophique) sur le mixe entre le côté « piteuresque » de la situation et le constat, quant à lui, totalement fabulé d’un confort à des années lumières d’où vous vous trouvez maintenant. En d’autres termes, échangez tous ensemble et de manière la plus sérieuse et la plus ostensible possible -pour vous en convaincre- sur :
    Le confort de ce super canapé sur lequel vous serez assis pour les heures à venir contrairement aux minables bancs en pierres froides de la gare qui eux sont la dure réalité de la situation présente et vécues…
    Ou encore, profitez de ce courant d’air climatisé (qui en réalité n’existera jamais) lors de votre prochain voyage en bus surchargé sous un cagnard de plomb. Demandez vous chacun vos avis. Et rassurez vous sur le fait que vous ne voyageriez jamais dans de pareils conditions !!!

    En ce qui nous concerne, nous débâtions de longues heures sur le confort de notre lit « king size », de notre couette douillette, et du succulent repas chaud et varié que nous venions de manger. La réalité étant tout autre : riz tous les jours et bivouac dans des zones infestées de moustiques sous la tente et dans nos duvets humides pendant plusieurs mois !!

    Si tu veux des conseils de survie, mail moi par ton téléphone hight tech capable de capter en toutes situations et même batterie à plat !! oui oui, ça n’existera jamais….

    Les cycloreporterres

    • Coucou Xav,
      La réalité avec 6 enfants est encore tout autre, mais je veux bien essayer ce petit jeu!!
      Pour le moment on arrive à en rire, surtout que l’on sait qu’un bungalow nous attend sur la plage de Ko Lanta…
      Biz à toi et à Nath.
      Annabel

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